Alexandra Louis

Biographie d'Alexandra Louis

Avant toute chose, il me semble nécessaire de passer par un petit exercice de présentation. Je suis née en 1983, à Grenoble, d'une famille d'origine marseillaise qui a dû quitter Marseille pour trouver ailleurs des perspectives professionnelles. Mon père, ancien Marin-Pompier, était devenu agent de sécurité et ma mère quittait l'hôpital où elle travaillait pour devenir auxiliaire de puériculture. J'ai partagé ma jeunesse entre Grenoble et Marseille pour finalement m'installer définitivement dans la cité phocéenne en 2001 et y construire ma vie. Dès le lycée, j'ai souhaité m'investir dans le milieu associatif. Marquée par les injustices, admirative du talent des Français, j'ai été profondément définie par cette époque de ma vie.  


Je voudrais vous faire part de deux réussites dont je suis profondément fière. La première, c'est l'obtention de mon baccalauréat. Je n'étais pas une très bonne élève : en quittant le collège il m'a été annoncé que je ne pourrais jamais avoir mon bac. Assignée au banc de l'échec scolaire, je ne me suis engagée sur le chemin de la réussite que grâce à la persévérance d'un professeur de français qui ne croyait pas au déterminisme. C'est par la culture et notamment par l'écriture et le théâtre que j'ai trouvé l'envie de vaincre et que j'ai pu obtenir mon précieux passeport pour l'Université, mon baccalauréat Sciences Médico-Sociales. La deuxième, c'est mon succès à l'examen du Barreau, celui qui m'a permis de faire mienne la profession d'avocate. Je voulais m'engager pour la justice, défendre et accompagner victimes et prévenus, convaincue que la défense des droits de chacun est un enjeu fort pour que nous continuions à vivre dans un Etat de droit. Toujours, je le défendrai. Comme députée, comme avocate et comme citoyenne. 


En 2016, Emmanuel Macron a proposé aux Français une transformation en profondeur de notre pays. J'ai su que j'avais trouvé là le projet qui correspondait à mes valeurs de toujours, celui pour lequel je pourrais m'engager sans compter, sans regret, sans concession. Je l'ai rejoint, j'ai participé aux actions des comités locaux de Marseille, pris la responsabilité de l'un d'entre eux jusqu'à la victoire de mon candidat le 7 mai 2017. Puis, j'ai été investie par La République En Marche pour me présenter aux élections législatives sur la 3ème circonscription des Bouches-du-Rhône. La confiance que mon mouvement m'a accordé m'honore. Que dire de celle accordée par les citoyens de ma circonscription, qui m'ont élue pour les représenter à l'Assemblée Nationale ? Je me battrai chaque jour pour en être digne. 

 

Lorsque j'étais membre de la Commission des Lois, j'ai œuvré au quotidien pour que notre droit reflète ce que mes valeurs me dictent. Nous avons porté certains des projets de loi les plus marquants de ce début de quinquennat : loi pour la Confiance dans la vie publique, loi Sécurité Intérieure et lutte contre le terrorisme, la loi asile et immigration ou encore la loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, dont j'ai été la rapporteure. Préférant le travail de fond aux coups de communication sur la forme, j'ai, avec mes collègues, contribué à ce que ces lois respectent l'équilibre entre libération des énergies, respect des libertés fondamentales et protection de la France et des Français.  


Mon engagement à l'Assemblée Nationale m'a permis de travailler sur les grandes priorités qui m'importent. D'abord, le respect des droits de l'Homme en Europe en siégeant à l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe. Ensuite, les droits de l'enfant : j'ai été élue co-présidente du groupe d'étude sur les droits de l'enfant et la protection de la jeunesse. Enfin, la coopération internationale et la promotion de la Francophonie: j'ai présidé le groupe d'amitié France-Madagascar. Dans ma circonscription, j'ai souhaité placer mon engagement sous le signe de la culture: celle qui m'a tant apporté tout au long de ma jeunesse, celle qui permet l'émancipation de tous les citoyens.

 

Mes anciennes activités parlementaires : 

 

  • Membre de la Commission des Lois
  • Co-Présidente du groupe d'études Droits de l'enfant et protection de la jeunesse
  • Membre du Conseil national de l'aide aux victimes 
  • Présidente du Groupe d'amitié France - Madagascar 
  • Juge suppléante à la Cour de Justice de la République

 

 

MA VISION 

Je pourrais résumer le sens de mon engagement aux lois que mon groupe parlementaire a portées et défendues pour entamer la transformation de notre pays et toutes celles que nous engagerons, fidèles aux engagements que nous avons pris auprès de vous. Mais ce qui compte, n’est pas le catalogue de ces mesures. Ce qui compte vraiment, ce qui justifie mon engagement d’élue, ce n’est pas la fierté d’avoir fait : c’est l’envie de faire.

Ce qui compte vraiment, c’est ce que demain, collectivement, nous allons faire pour que la France soit un pays dans lequel nous aimons vivre, nous souhaitons vivre, qui attire, qui rayonne et qui dans le monde entier porte un message de paix, un message d’espoir.

Ce qui compte vraiment, c’est l’engagement de chacun d’entre nous. Il y a à Marseille des femmes et des hommes, engagés et bénévoles, qui œuvrent dans le domaine de la culture, de l’environnement, de l’habitat, du sport. Le tissu associatif de notre ville est dense : c’est une chance inouïe car sans eux Marseille ne serait pas véritablement Marseille. 

Ce qui compte vraiment, ce sont les entreprises, qui s’installent, restent et s’installeront dans notre secteur qu’elles dynamisent. Ce sont elles qui produisent la richesse, ne l’oublions pas: faisons tout notre possible pour que cette richesse profite à tous.

Ce qui compte vraiment, ce sont nos jeunes, ces nouvelles générations qui ont tant besoin que nous leur tendions la main et que nous fassions tomber les barrières explicites et implicites qui les freinent. Donnons à nos jeunes les moyens de réussir: ils nous le rendront au centuple. Car comme le disait un homme pour qui mon admiration croit sans cesse, Winston Churchill : « on vit de ce que l'on obtient, on construit sa vie sur ce que l'on donne. »

Je connais les blessures de notre territoire, les inquiétudes, le sentiment d’abandon et parfois d’échec vécu au Nord de la ville. 

Nous ne devons pas nous y résigner. Nous ferons toujours passer nos intérêts particuliers derrière l’intérêt général. Toute réussite française peut entraîner, doit entraîner une réussite collective, tout comme tout échec ou toute difficulté doit susciter un effort collectif de solidarité. Nous devons tous nous engager, ceux qui réussissent comme ceux qui ont plus de difficulté. Ceux qui réussissent doivent accompagner, ceux qui ont des difficultés doivent bénéficier de mains tendues. C’est bien pour initier cet effort de solidarité que je me suis engagée.

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